Vendredi 24 septembre 2010 sur Europe 1,  le chef d’état-major des armées, Edouard Guillaud, a fait état de communication téléphonique entre les journalistes de France 3 Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière retenus en otage et les responsables du dossier : « Le moral était bon, ils résistent » et a précisé « personne ne les a vus », a-t-il ajouté.

Selon Edouard Guillaud le « canal de communication fonctionne bien » et « un espoir raisonnable » d’obtenir leur  libération avant Noël existe.En ce qui concerne les revendications des talibans, Edouard Guillaud a indiqué qu' »ils réclament, comme souvent, plein de choses. Il peut y avoir des exigences financières, des exigences de libération d’un certain nombre des leurs dans  différents endroits du monde, un retrait unilatéral d’une zone ou d’une autre » et a souligné que leur « niveau a augmenté » sans autre précision.

L’amiral Guillaud a rappelé les déclarations faites en août dernier Nicolas Sarkozy selon lesquelles « payer des rançons ne pouvait pas être une stratégie durable ».

« Ensuite, tout est une question de circonstances. Il n’y a pas deux prises d’otages identiques, nous nous adaptons », a poursuivi l’amiral Guillaud.