Deux mois seulement après son arrivée à la Matinale de France Inter, Gérald Dahan a appris vendredi son départ de la station publique.
L’humoriste s’est exprimé sur le site du JDD à propos de son licenciement:
« On m’avait dit que ma chronique commençait à prendre chez les auditeurs. Mais hier, on m’a annoncé que j’étais convoqué aujourd’hui dans le bureau de Philippe Val ».
« Je suis déçu par Philippe Val, c’est clair. »
Il ajoute « Compte tenu de la chronique que j’avais faite le matin sur Michèle Alliot-Marie, j’ai tout de suite pensé à un recadrage, mais je ne m’attendais pas à être remercié… Je suis un peu tombé des nues. »
« Je suis déçu par Philippe Val, c’est clair. Il m’a appelé quand il a vu que l’information était sortie dans Libération et que j’avais évoqué une raison politique pour justifier mon ++départ++ ».
« Il m’a demandé de rappeler Libé pour me contredire. France Inter avait prévu de communiquer la semaine prochaine sur mon départ, mais les journalistes ont bien fait leur boulot, et je vous jure que ce n’est pas moi qui leur aie filé l’info! »
Gérald Dahan ajoute à propos du directeur de France Inter :
« Philippe Val vit très mal qu’on puise dire qu’il est instrumentalisé. Je le défendais jusqu’à ce midi, mais maintenant j’ai compris… Après, est-ce que c’est Michèle Alliot-Marie qui a appelé ou est-ce qu’il s’autocensure, je ne sais pas, toujours est-il qu’il est devenu très difficile de parler de politique librement sur France Inter ».
« Je connais Philippe Val depuis l’époque de Charlie Hebdo, c’est un mec que j’aime bien, et je pense qu’il est emmerdé de cette situation. Il pensait pouvoir être libre à son poste, et il a dû se rendre compte avec le temps que ce n’était pas le cas. »
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|