L’actuel directeur général adjoint du géant français des télécoms, Stéphane Richard, confime au quotidien Le Progrès qu’il briguerait le poste de PDG de France Télécom, à l’échéance du mandat de l’actuel PDG.
Stéphane Richard, n° 2 de France Telecom a confirmé son intention de remplacer Didier Lombard à la fin de son mandat de PDG en 2011.
France Télécom emploie 102.000 personnes dans l’Hexagone, dont 66.000 fonctionnaires. Récemment,
En moins de deux ans, le groupe de télécoms qui emploit 102.000 personnes en France a du faire face aux suicides de 25 de ses salariés.
Le dirigeant n’hésite pas à remettre en cause certaines pratiques après la vague de suicides qu’a connu l’entreprise et estime que « la pression s’est relâchée grâce à la possibilité donnée aux salariés de s’exprimer ».
Il qualifie d' »inepte » certaines méthodes de management de l’entreprise, tels que les changements de postes tous les trois ans et précise :
« Organiser le brassage méthodique des individus n’a pas de sens. Et imposer un changement de région à sa famille tous les trois ans est lourds, même si certains salariés s’en accommodent. Cela représente des coûts considérables pour un intérêt difficile à percevoir » indique-t-il.
Stéphane Richard estime que « la population de techniciens, plus âgée, a vécu plus difficilement la mutation « .
Un plan de temps partiel estimé à 700 millions d’euros qui est destiné aux seniors du groupe a été signé jeudi avec quatre syndicats. Le dispositif prévoit la mise en place de temps partiel pour les salariés éligibles à la retraite sans décote dans les trois ans.
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