La loi du 5 mars 2009 a eu pour conséquence de faire de France Télévisions une « entreprise unique » entraînant la disparition des sociétés France 2, France 3, France 4, France 5 et France Ô.
Un important travail de rationalisation auquel l’ex-P-DG Patrick de Carolis n’a pas eu le temps de se consacrer va devoir être fait par la nouvelle direction.
Cette mesure de rationalisation faire entraîner des dépenses d’un montant de 30 à 35 millions d’euros pour que « l’entreprise unique » soit une réalité tant les « outils de gestion et des caméras, incompatibles d’une chaîne à l’autre… » comme c’est le cas actuellement, ne soit plus la norme indique Le Point.
Selon la publication « l’absurde atteint son comble lorsque la secrétaire de Rémy Pflimlin, le P-DG, ne peut pas consulter le carnet d’adresses de son patron. Les progiciels ne dialoguent pas ! Le gag se renouvelle entre le DRH, Patrice Papet, et son assistante ».
Martin Ajdari ( Direction de France Télévisions) estime récolter « les premiers bénéfices » des mesures prises actuellement dans dix-huit mois ».
Ainsi des appels d’offres vont être lancés pour un montant global de 30 à 35 millions d’euros.
Patrick de Carolis aurait concédé le maintien de l’emploi en 2010 contre une levée de menaces de boycott lors de la soirée électorale des régionales.
Le Point cite pour exemples « aujourd’hui, le service de la paie est obligé d’utiliser trois ordinateurs différents (et quatre logiciels) pour gérer les bulletins de paie des salariés de France 2, France 3 et France 4/France 5. La création d’un logiciel unique et la formation du personnel vont exiger 10 millions d’euros ».
Et de préciser « Les caméras vont être rénovées pour 5 millions d’euros. France Télévisions va également se doter d’un système de planification de l’antenne pour 7 millions d’euros. Il s’agit d’un outil très important car il est permet de gérer les stocks de programmes, leurs rediffusions, les droits dérivés qui y sont attachés (Internet, DVD…)… France Télévisions se dotera également d’une nouvelle grande régie finale ».
L’Objectif est de fondre en une seule, dans un délai de quinze mois, six sociétés employant au total près de 11.000 salariés pour se conformer à la loi.
Cela devrait passer par un allègement du poids des syndicats à l’occasion notamment des prochaines élections qui auront lieu en février prochain ainsi que d’un plan de départs volontaires ouvert à 844 candidats possibles où seul un poste sur quatre doit être remplacé. Fin 2010, 432 départs étaient comptabilisés.
Pourtant les effectifs du groupe n’auraient pas baissé…ajoute l’hebdomadaire. L’ancien président Patrick de Carolis aurait concédé le maintien de l’emploi en 2010 contre une levée de menace de boycott lors de la soirée électorale des régionales, ce qui aurait définitivement compromis son éventuel renouvellement, qui n’a d’ailleurs pas eu lieu.
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