Dans un entretien au journal « L’Alsace-Le Pays », le nouveau président  de France Télévisions, Rémy Pflimlin revient sur sa nomination  par le président de la république et estime que son  « parcours plaide pour lui  ++peu de nominations de chefs d’entreprises sont aussi transparentes++  » selon lui.

« La question des relations avec le pouvoir ne me perturbe pas. Si nous établissons une relation de confiance avec le public et l’Etat actionnaire fondée sur l’indépendance, nous aurons atteint nos objectifs » précise Rémy Pfimlin.

Le président de France Télévisions a également déclaré ne pas exclure de produire et diffuser des émissions de télé-réalité si le respect de l ‘individu et de la diversité »  est pris en compte  indique -t-il

Pour Rémy Pflimlin « il n’y a pas de programmes réservés au privé, le public devant se charger du reste ».

« On doit pouvoir explorer tous les genres, mais il faut des programmes respectueux de l’individu, de la diversité et des opinions, et qui ne soient pas avilissants. Ces critères posés, tout est possible » ajoute le nouveau président de France Télévisions.

« plus de captations d’évènements musicaux »

« Nous voulons davantage de programmes culturels, qu’ils soient liés à la culture contemporaine ou patrimoniale et plus de captations d’évènements musicaux » poursuit Rémy Pflimlin qui souhaite  aussi « qu’on approche la culture des plus jeunes, des quartiers » avec des séries « aussi inventives » que « Plus belle la vie » dans « des formats plus longs, une écriture contemporaine ».

En ce qui concerne France 3 qu’il a dirigé pendant 6 ans entre  1999 et 2005, Rémy Pfimlin estime que le chaîne « doit se différencier de France 2 par ses programmes et son information régionale ».

Selon lui, « il y a un vrai besoin de proximité, et d’enracinement du service public, d’autant plus que les télévisions privées locales sont soit en difficulté, soit absentes ».