Dans un entretien au Monde, le président du MoDem, François Bayrou a réagi à son tour, samedi, à la polémique suscitée par le livre de Frédéric Mitterrand « La Mauvaise Vie ».
L’entretien a eu lieu avant la nouvelle polémique concernant un témoignage de moralité apporté à deux hommes accusés de viol à La Réunion, alors que Frédéric Mitterrand était alors directeur de la Villa Médicis à Rome.
Lorsque le journaliste demande à François Bayrou « l’affaire Mitterrand est-elle close? »
François Bayrou répond : « qui peut savoir ? Lorsque M. Mitterrand a été nommé, ceux qui le nommaient savaient quels étaient ses écrits. Et certains sont violents, à la limite de l’insupportable, comme le genre de vie qu’ils décrivent » déclare-t-il.
François Bayrou ajoute qu’un homme «qui constate l’insupportable de sa vie peut changer. Mais sa fonction de ministre peut être rendue plus problématique…», précise-t-il.
Puis, en faisant sans doute référence aux vifs échanges qu’il avait eu sur France 2 avec Daniel Cohn-Bendit avant les élections européennes à propos d’un livre écrit en 1975 par l’actuel leader d’Europe Ecologie dans lequel celui-ci évoquait ses activités d’aide-éducateur à Francfort, François Bayrou déclare à propos des mœurs qui ont faits suite à Mai 68 :
« il y a des choses positives» dans l’héritage, de mai 68 mais François Bayrou estime qu’il y a aussi «des choses négatives, voire extrêmement négatives, la plus grave étant la dérive qu’on a tolérée et encouragée vis-à-vis de l’enfance et de l’adolescence».
François Bayrou poursuit : « Une société qui expose les enfants est une société barbare. Sur ce point, il y aura un jour nécessairement interrogation» indique François Bayrou.
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