Entre François Hollande et les ténors du PS au premier rang desquels Martine Aubry, Laurent Fabius Fabius et même DSK, il n’y aurait pas d’atomes crochus indique le JDD.
L’un des rares amis communs de François Hollande, DSK et Martine Aubry cité indique de façon imagée pour illustrer les relations entre les poids lourds du PS et François Hollande :
« C’est le petit stagiaire, ils lui faisaient porter le café et là il veut devenir patron, ça les rend fous! »
Laurent Fabius l’aurait même dit ouvertement aux étudiants de Sciences-Po Bordeaux la semaine dernière: « Franchement, vous imaginez Hollande président de la République? On rêve. »
A l’inverse de Dominique Strauss-Kahn, Martine Aubry et de Laurent Fabius, Hollande n’a jamais été ministre, il a dirigé le PS pendant dix ans, mais ne l’ont jamais pris pour leur égal, c’est l’une des raisons pour lesquelles ils ne peuvent l’imaginer à l’Elysée.
Selon un ancien des cabinets ministériels également cité Hollande est resté pour eux, « ce type qui ne travaille pas, qui tape dans le dos des journalistes et qui n’a jamais été ministre ».
François Hollande avait mêmé été qualifié par Arnaud Montebourg a « Flanby ».
Un proche de François Hollande confie « François a toujours été un peu ironique avec Dominique, et Dominique a toujours estimé qu’ils ne boxaient pas dans la même catégorie ».
Les attaques de Jean-Marie Le Guen et Jean-Christophe Cambadélis avant le meeting d’Hollande, DSK ne les a pas approuvées et les strauss-kahniens à l’unisson les regrettent depuis.
C’était une « connerie » aurait dit DSK.
« Ce que n’aime pas Fabius chez Hollande,
c’est le côté ficelle du mec ».
C’est sans doute Laurent Fabius qui se montrerait le plus critique à l’encontre de François Hollande.
Selon le JDD « Leur inimitié culmine au moment du référendum européen (TCE) en 2004 et 2005. Hollande laissait croire aux fabiusiens qu’il soutiendrait leur champion à la présidentielle, puis se prononce pour le oui et organise un référendum interne sur le TCE.
Fabius incarne le non, Hollande se bat pour le oui et finit par sortir l’ancien Premier ministre de la direction à l’été 2005 alors que les Français ont voté non à 55%. En juin 2002, Fabius souhaite prendre la tête du groupe PS à l’Assemblée, il pense avoir le soutien d’Hollande, qui soutient Ayrault, et dément avoir promis le poste à l’ex-Premier ministre.
Explication côté Fabius: « Ce que n’aime pas Fabius chez Hollande, c’est le côté ficelle du mec, un homme de coups, la SFIO quoi. » Ce « monsieur ni ni », ce « Guimauve le conquérant » moqué à l’époque du référendum par Guillaume Bachelay. Côté Hollande: « Fabius le prend pour un imbécile, François ne l’aime pas, ne fait aucun effort. » »
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