Invité samedi sur RTL, le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, est revenu sur la polémique dont il a été l’objet et sur laquelle il a dû intervenir au journal télévisé de 20 heure de TF1 pour s’expliquer.
Frédéric Mitterrand a déclaré « je vais être un peu plus prudent, un peu plus attentif », en précisant n’éprouver « ni ressentiment, ni rancoeur, ni rancune » après le « bizutage carabiné » selon ses termes, pour désigner la olémique dont il a été au centre.
Le ministre de la Culture a poursuivi : « Il n’y a pour moi aucune trace. Je me suis endurci . Les seules traces, c’est que j’ai appris un certain nombre de comportements qui doivent être ceux d’un ministre, que je n’avais peut-être pas totalement maîtrisés » a-t-il ajouté.
Le renoncement de Jean Sarkozy à briguer la présidence de l’Epad a également été évoquée : « Je crois qu’à l’arrivée, toute cette polémique, et la manière dont il l’a surmontée et dont il l’a maîtrisée, va lui servir. »
« Moi à qui pendant 40 ans on a dit que j’étais le neveu de François, je comprends que pour lui qui en a 23 on lui explique qu’il est le fils de son père »
Pour Frédéric Mitterrand le fils cadet du chef de l’Etat a fait une entrée « fracassante en politique, et cette entrée montre qu’il n’est pas près d’en sortir » a-t-il indiqué en ajoutant :
« Moi à qui pendant 40 ans on a dit que j’étais le neveu de François, je comprends que pour lui qui en a 23 on lui explique qu’il est le fils de son père »
« Ce qui est intéressant, c’est la manière dont on y répond : Jean Sarkozy a été impressionnant, et je crois que tout le monde, y compris ceux qui ont été le plus remontés contre lui, s’en sont rendu compte » a-t-il déclaré.
Enfin Frédéric Mitterrand a indiqué vouloir « une certaine liberté de pensée qui (lui) semble absolument nécessaire ».
« Je ne veux pas devenir un monstre administratif » a-t-il indiqué « Je revendique la capacité d’une part d’émotion. Que cela m’ait entraîné à commettre des erreurs, sans doute, mais on peut s’améliorer, surtout qu’on apprend très vite dans ce domaine » a-t-il estimé.
Le ministre n’a pas cru devoir commenter l’interdiction préfectorale survenue le matin même au sujet d’un spectacle que devait donner dimanche l’humoriste Dieudonné à Grenoble. « Voilà bien des domaines où une réaction émotive est inappropriée (…) Il faudrait en savoir plus » a indiqué Frédéric Mitterrand, qui précise que pour sa part il n’ira « jamais voir » un spectacle de Dieudonné.
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