C’est à un ministre qui porte le nom de Mitterrand que revient la tâche de défendre la loi contre le téléchargement illégal ce à quoi l’opposition est majoritairement opposée. Pour son discours inaugural Frédéric Mitterrand s’est montré habile et convaincu en faisant référence à de grands nom de la culture tels que Jean Seberg dans «A bout de souffle», Edith Piaf, Juliette Gréco, Serge Gainsbourg et la «Javanaise» ou encore Michel Serrault dans «La Cage aux folles».
Le ministre de la Culture a également fait référence à la fable de Gygès citée par Platon, avec laquelle, selon lui, on peut faire un parallèle évident avec Hadopi 2: « La plupart des hommes ne sont justes que parce qu’ils sont visibles. Quand on est sûr de ne pas être pris, quand on peut disparaître d’un clic, alors, c’est beaucoup plus facile de commettre des délits.» Dès sa nomination au ministère de la Culture Frédéric Mitterrand avait répondu à un journaliste qui trouvait étonnant qu’un « Mitterrand » soit ministre d’un gouvernement nommé par Nicolas Sarkozy : « Sarkozy a bien été ministre au temps de Mitterrand »
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