Après le refus de certaines grandes écoles d’accepter un quota de 30% de boursiers qui entraînerait selon elles, un abaissement du niveau, le commissaire à l’Egalité des chances, Yazid Sabeg a réagi en estimant la situation scandaleuse.
Dans un texte du 23 décembre, la CGE, rappelle que » l’admission dans les grandes écoles est basée sur le mérite, désapprouve d’une manière générale la notion de ‘quotas’ et réaffirme que les niveaux des concours doivent être les mêmes pour tous ».
La rédaction du texte révèle une certaine inquietude de la part de la CGE de voir le niveau baisser .
Le texte poursuit :
« Tout en reconnaissant que des soutiens individualisés doivent être apportés aux candidats issus de milieux défavorisés pour les aider à réussir des épreuves qui peuvent leur sembler plus difficiles parce que leur contexte familial ne les y a pas préparés »,
Le texte précise : « toute autre politique amènerait inévitablement la baisse du niveau moyen ».
Des quotas qui pourraient entraîner un abaissement du niveau, juge Pierre Tapie, président de la Conférence des Grandes Ecoles.
En réponse, Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l’Egalité des chances a estimé ces propos scandaleux : « Les pauvres ne menacent pas la qualité de nos écoles et des élèves qui en sortent, c’est absolument scandaleux de le dire ».
Afin de faire revenir la calme, le ministère de l’Enseignement supérieur rappelle qu’+on n’a pas parlé de quotas, mais d’objectifs +.
Richard Descoings, président de Sciences-Po Paris qualifie la situation de réaction « antisociale » .
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