Le plan de sauvetage de la Grèce, qui comprend une aide publique et un effacement partiel de la dette détenue par les créanciers privés pour un total de près de 230 milliards d’euros a été accepté dans la nuit de lundi à mardi par les ministres des Finances de la zone euro, réunis à Bruxelles.
Le Premier ministre grec, Lucas Papademos s’est dit « très satisfait » du plan de sauvetage sans précédent pour éviter la faillite de son pays et a assuré que les réformes promises seraient mises en place dès les prochaines élections.
« Nous sommes très satisfaits à la fois concernant l’accord sur l’effacement de la dette publique à hauteur de 107 milliards d’euros par les banques privées créancières et celui sur la promesse de prêts publics à hauteur de 130 milliards d’euros jusqu’à fin 2014 » a déclaré Lucas Papademos.
Le ministre français des Finances, François Baroin, a qualifié d »inespéré » l’accord sur le déblocage d’un plan de soutien sans précédent à la Grèce, pour un montant total de près 230 milliards d’euros.
« C’est un très bon accord, parce qu’il permet de répartir équitablement le fardeau entre la partie européenne et la partie grecque, entre la partie publique et la partie privée », a estimé François Baroin.
Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne, a salué également l’accord pour le déblocage d’un plan de soutien sans précédent à la Grèce : « C’est un très bon accord » en insistant sur « sa mise en œuvre ( qui) doit être surveillée correctement ».
Mardi la Bourse de Paris a terminé en baisse de -0.21% à 3465 points malgré l’accord européen sur un nouveau plan de sauvetage de 237 milliards d’euros pour la Grèce, qui avait été largement anticipé par les marchés.
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