Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a déclaré vendredi « Si les accords ne sont pas respectés, cela signifie que les conditions ne sont pas réunies pour continuer avec un pays qui ne respecte pas ses engagements ».
José Manuel Barroso a menacé la Grèce d’une sortie de l’euro en cas de non respects de ses engagements budgétaires, et d’économies permettant d’atteindre les objectifs fixés.
Des partis politiques d’extrême gauche et de droite opposés aux mesures d’austérité imposées au pays par l’Union européenne, ont triomphé dimanche lors des élections législatives en Grèce.
José Manuel Barroso a souligné avoir « beaucoup de respect pour la démocratie grecque et le parlement grec (…) Mais je dois aussi respecter les 16 autres parlements nationaux de la zone euro qui ont approuvé le plan d’aide à la Grèce » a-t-il précisé.
« Tout le monde doit respecter les accords » a-t-il indiqué en soulignant que « c’est comme dans un club ».
Et de poursuivre « Je ne veux pas parler d’un pays spécifique mais si un pays ne respecte pas les règles, mieux vaut qu’il parte », a ajouté José Manuel Barroso.
La poursuite du maintien d’un plan de 240 milliards d’euros de l’UE et du Fonds monétaire international à la Grèce pour lui éviter un défaut sur sa dette, est conditionnée par des mesures d’économies.
Le ministre des finances allemand Wolfgang Schaüble a également prévenu dans la presse allemande : « Si la Grèce veut rester, il n’y a pas de meilleure voie que celle que nous avons adoptée, on ne peut pas avoir l’un [les aides], sans l’autre [les économies et les réformes » » a t-il indiqué.
Wolfgang Schaüble considère que la zone euro peut supporter la sortie de la Grèce.
Jean-Claude Juncker, président de l’Eurogroupe a réagi aux propos du ministre des finances allemand en déclarant « Il faut éviter d’interférer dans le jeu démocratique grec ».
« Il ne faut pas considérer François Hollande
comme un magicien »
François Hollande est attendu comme par une l’homme providentiel par une partie de la classe politique grecque et le chef du Syriza, Alexis Tsipras, a même demandé à le rencontrer.
F.Hollande a répondu que si le chef du Syriza « était devenu chef de gouvernement, cette demande aurait été satisfaite » mais qu’en tant que « leader d’un parti, je ne peux pas à ce stade le rencontrer ».
De son côté Catherine Trautmann, en charge des questions européennes dans l’équipe de campagne a déclaré au « Nouvel Observateur ». « Il ne faut pas considérer François Hollande comme un magicien ».
Elle a précisé il faut donner aux Grecs « les moyens de se redresser » en précisant qu’une renégociation n’était pas souhaitable.
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