Georges Papandréou dont la survie politique semble de plus en plus précaire pourrait retirer son projet de référendum.

Des appels à la formation d’un nouveau gouvernement sse multiplient jusque dans son propre camp.

Sa décision d’organiser un référendum sur le plan de sauvetage de la Grèce, décidé lundi après d’interminables tractations, a créé une totale incompréhension dans le monde et évidemment auprès de ses partenaires européens.

Face à la pression plusieurs membre du gouvernement ont fait savoir jeudi leur opposition au projet de référendum et plus encore de sortie de la zone euro ;

Le président Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont annoncé mercredi dans la soirée la suspension du versement de toute aide financière dans l’attente d’une clarification de la volonté des Grecs sur leur soutien au plan de désendettement du pays.

Dans son propre gouvernement, le ministre des Finances grec a été hospitalisé pour de violentes douleurs au ventre après l’annonce surprise lundi du référendum.

De même, le Pasok, le ministre du Développement a indiqué vouloir une ratification rapide du plan européen par le Parlement, rejettant indirectement l’idée d’un référendum.

Jeudi après-midi à l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire, Papandréou a laissé entendre qu’il était prêt à y renoncer en déclarant qu’il « n’a jamais été un objectif en soi », assurant que « l’appartenance de la Grèce à la zone euro n’est pas en cause ».

La veille il est parvenu à obtenir après de nombreusrs heures de discussion, le soutien à l’unanimité de son cabinet pour organiser ce référendum, et demander vendredi un vote de confiance au parlement.

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