Lundi au siège de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), qui a invité chacun des candidats à la présidentielle à venir s’exprimer François Hollande a défendu ses propositions de campagne en faveur des PME et a précisé ses projets de réforme fiscale.
Devant des patrons d’entreprises, M. Hollande s’est notamment engagé s’il est élu à assurer une « stabilité fiscale, législative et réglementaire ».
M. Hollande a indiqué lundi « La baisse des cotisations sociales qui va être proposée, dans beaucoup de cas, concernera des entreprises qui ne sont pas du tout dans le secteur industriel, qui ne sont pas du tout exposées à la concurrence internationale ».
Le candidat PS a précisé que dans un contexte de chômage élevé il ne comptait pas « faire reposer sur le seul travail la contribution à la famille ou la maladie pour les entreprises ».
« Nous aurons au lendemain de l’élection présidentielle (….) une concertation avec les entreprises pour changer ce mode de financement de la protection sociale » en précisant « les syndicats sont prêts ».
Sa proposition d’indexer le Smic non plus seulement sur les prix mais aussi « sur le rythme de croissance économique » a été évoquée lundi.
« Un bon Parlement légifère peu mais bien », a indiqué le candidat PS.
Le candidat socialiste à l’élection présidentielle a évoqué ses projets annoncés fin janvier concernant la création d’une banque publique d’investissement et d’un livret d’épargne « exclusivement dédié au financement des PME« .
En ce qui concerne la fiscalité des entreprises, sa proposition de moduler l’impôt sur les sociétés selon la taille des entreprises a été réitérée par M. Hollande . Le taux applicable sera de 15% pour les très petites entreprises, 30% pour les petites et moyennes entreprises et de 35% pour les grandes entreprises.
Par ailleurs un taux inférieur à celui des bénéfices versés aux actionnaires serait appliqué aux bénéfices réinvestis a également indiqué M. Hollande.
Répondant au président de la confédération, Jean-François Roubaud, le candidat PS a du préciser sa proposition d’imposer à 75% les revenus au-delà de un million d’euros annuels.
Jean-François Roubaud « Je vous avoue ++pardonnez ma franchise++ que les chefs d’entreprises s’inquiètent de votre souhait de taxer à 75% les revenus au-delà d’un million d’euros » avait indiqué le président de la confédération.
Ajoutant « Les patrons de PME sont, bien entendu pour la quasi-totalité d’entre eux, à mille lieues de ce niveau de revenus. Pourtant, il n’est pas rare que la cession d’une entreprise dépasse cette somme ».
M. Hollande a répondu « Je sais bien qu’au moment de la transmission il peut y avoir une plus-value de cession qui devra être traitée comme un revenu exceptionnel ».
Par ailleurs un allègement de la cotisation foncière des entreprises afin de lutter contre les délocalisations a été annoncé par M. Hollande : « Pourquoi ? Parce que je suis convaincu que c’est ainsi que nous pourrons favoriser la localisation d’activités », a-t-il précisé.
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