Lors du dîner informel qui s’est tenu mercredi 23 mai à Bruxelles, les dirigeants de l’Union européenne ont notamment évoqué lors des discussions, qui ont duré plusieurs heures, la croissance, les eurobonds, la Grèce.

Seul le dernier sujet semble avoir fait l’objet d’un consensus de la part des dirigeants européen lors du dîner s’est achevé vers 1h30 du matin.

A propos de la durée des échanges François Hollande a déclaré à la sortie « C’est que certains dirigeants parlent beaucoup », a t-il plaisanté.

François Hollande a expliqué lors de sa conférence de presse, avoir plaidé pour que les « fonds structurels européens puissent être rapidement mobilisés pour que la croissance de la Grèce puisse être encouragée ».

Plusieurs pays ont semble t-il partagé les idées du nouveau président français à propos de la croissance et sur la nécessité de faire des efforts d’investissements à l’échelle européenne.

Sur la question des eurobonds des réticences se sont confirmées de la part de l’Allemagne.

La France souhaitant pour sa part, que la question des eurobonds soient inscrits au programme du sommet de l’Union européenne prévu au mois de juin, afin de constituer « une étape supplémentaire de l’intégration », ce à quoi la chancelière allemande Angela Merkel est opposée.

En ce qui concerne la Grèce, alors que des rumeurs de « plans » prévoyant la sortie du pays de l’Euro circulent, un consensus clair s’est dégagé de la part des chefs d’Etat qui ont adopté un texte pour souligner leur « volonté » à ce que la Grèce reste dans l’euro.

Le chancelier autrichien soutient la position

de F.Hollande sur les eurobonds.

La position de François Hollande, en faveur de l’instauration d’eurobonds a été soutenue « pleinement » par le chancelier social-démocrate autrichien Werner Faymann.

Le chancelier a indiqué s’être entretenu avec le président Hollande en marge du sommet de l’OTAN à Chicago précisant que sa position était également soutenue par l’Italie, le Danemark et le Luxembourg.

Werner Faymann a déclaré mercredi à Bruxelles au quotidien autrichien Kleiner Zeitung « Oui, je soutien pleinement Hollande qui veut soulever cette question lors du sommet européen ».

Il ajouté « il s’agit d’un projet à long terme, qui ne se laissera pas réaliser dans les deux ou trois prochaines années » en précisant qu’il nécessitera « une discipline budgétaire crédible est la condition absolue de la création des eurobonds« .

Le chancelier a suggéré une augmentation du capital de la Banque européenne d’investissements (BEI) et comme mesures à court terme, le lancement d’eurobonds pour des projets précis, tels que des investissements destinés à des grands projets d’infrastructures dans les transports, l’énergie et les télécommunications.

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