Le président-candidat a présenté son programme jeudi lors de sa première conférence de presse de candidat à la présidentielle au cours de laquelle son «objectif impératif» de la réduction du déficit public a été souligné.
Ce sera moi ou l’Espagne, ce «grand pays» contraint «de baisser les retraites et de diminuer les salaires» ou plus grave encore la Grèce a estimé Nicolas Sarkozy :
« Il y a un rendez-vous : moins de 3% en 2013, l’équilibre en 2016.» a t-il ajouté.
Le Président sortant a repris les 32 propositions déjà évoquées , parallèlement dans sa lettre «au peuple français» où ses valeurs et sa vision pour «une France forte» ont été détaillées.
François Hollande «pris en otage par Mélenchon».
Dans ce contexte, impossible de promettre plus, prévient Sarkozy :
«Financer un programme présidentiel ne consiste pas simplement à faire l’addition du coût des mesures annoncées pendant la campagne. C’est d’abord expliquer comment on revient à l’équilibre budgétaire, puis comment on finance, en plus, les engagements de campagne», détaille le document délivré à la presse.
«Le moindre relâchement
et c’est la situation de l’Espagne.»
«Le moindre relâchement, la moindre distance avec la parole qu’engage la France et c’est la situation de l’Espagne.» prévient le président-candidat.
«Dans le passé, un pays qui faisait faillite, ça n’existait pas. Aujourd’hui on sait que c’est possible.» a t-il souligné.
L’accent a été mis sur sa volonté de demander des baisses significatives aux collectivités locales, tels que les départements de plus de 30 000 habitants .
François Hollande présenté comme dépensier inconséquent a été par ailleurs accusé par Nicolas Sarkozy d’être «pris en otage par Mélenchon» de se livrer à «un festival de dépenses nouvelles», à «un bon petit feu d’artifice en attendant la reprise».
Et Nicolas Sarkozy de s’interroger «A-t-on vraiment les moyens de dire qu’après quatre ans de crise, c’est la fête? »
Il a prévenu que dans le cas d’un retour au pouvoir du PS un «tournant de la rigueur» comme celui de 1983, se produirait immanquablement.
Le calendrier proposé, mercredi, par Hollande pour ses premiers mois d’exercice a également été attaqué par Sarkozy «Je suis candidat, pas pour exercer pendant un an. Ah bon, et la deuxième année, c’est la pochette surprise?»
Nicolas Sarkozy détaille également sa « vision de l’avenir de notre pays» et sur «la tragédie» de Toulouse et de Montauban:
«Il y a une idéologie extrémiste qui travaille à la destruction des valeurs occidentales. Nous devons être sans faiblesse à son égard » a t-il déclaré.
L’Europe, doit être un «continent ouvert» sans être une «passoire».
A propos de l’immigration il a expliqué «seuls peuvent s’installer en France ceux qui partagent les valeurs de la République» contrairement au droit de vote des étrangers aux élections locales, éducation, travail, fiscalité et au «matraquage» du PS.
Par ailleurs le président-candidat a annoncé le versement des retraites le premier du mois, au lieu du 8, «pour que les retraités ne soient plus pénalisés par ce décalage».
A propos d’une possible réforme du permis de conduire Nicolas Sarkozy s’est dit favorable à «séparer plus le code de la conduite».
Concernant les délocalisations, le président-candidat compte supprimer les déductions fiscales pour «les frais engagés par une entreprise pour délocaliser hors d’Europe».
Egalement évoqué jeudi, la mise en place de référendums, impôt sur les exilés fiscaux, division par deux de l’immigration, renégociation de Schengen, la réciprocité dans les échanges commerciaux entre l’Europe et le reste du monde.
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