Une quarantaine de salariés de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), dont F. Hollande souhaite la fermeture s’il est élu, l’ont hué lundi à la sortie de son QG de campagne au terme d’un entretien avec plusieurs représentants venus d’Alsace tôt dans la matinée.

François Hollande qui était sur le point de se rendre sur le site de la fusillade de Toulouse, a été accueilli par des sifflets et cornes de brume alors qu’il sorait de son QG « C’est Louis XVI qui s’en va!  » « Ou encore Casse-toi sale vendu! » ont lancé des salariés.

Le candidat PS a affirmé que s’il était élu il n’y aurait aucune suppression d’emplois sur le site, et que seraient mises en place des reconversions nécessaires pour assurer le démantèlement.

Plus tôt, François Hollande qui a déclaré souhaiter la fermeture de la plus ancienne centrale du parc nucléaire français, avait reçu pendant près d’une heure l’intersyndicale (CGT, FO, CFDT, CFE-CGC) de la centrale.

Stéphane Le Foll, chargé de l’organisation de la campagne a assuré la fin de la réunion après le départ chahuté de François Hollande.

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