Le couple franco-allemand est contraint de s’entendre pour résoudre la crise de l’euro après les législatives de dimanche en France et en Grèce.
Même si en apparence les relations restent cordiales entre le socialiste François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, le ton est monté des deux côtés du Rhin, ces derniers jours.
La chancelière, critiquée en France pour camper sur ses potisions en faveur de la rigueur et de la réduction de la dette publique a réagi vivement vendredi.
Angela Merkel a déploré le « manque de confiance entre les acteurs » de la zone euro et en mettant en garde contre la « médiocrité ».
En faisant une référence explicite au président français, elle a déclaré « Il y a un faux débat qui est apparu, opposant la croissance et la rigueur budgétaire. C’est n’importe quoi ».
La veille Mme Merkel avait dénonçé les « solutions de facilité » et « la médiocrité » des recettes proposées pour contrer la crise.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, avait réagi en critiquant les « Formules simplistes » de la chancelière et le ministre Arnaud Montebourg a qualifié d’ »‘aveuglement idéologique » les propos de la chancelière allemande.
Wolfgang Schäuble le ministre allemand des Finances a vivement critiqué l’abaissement de l’âge de la retraite à 60 ans pour certains salariés français, à l’inverse des décisions prises ailleurs en Europe.
La méthode choisie par François Hollande déplaît aux Allemands.
François Hollande en déplacement jeudi à Rome a trouvé un allié en l’Italien Mario Monti, avec lequel veut afficher sa « convergence de vues » sur les moyens de relancer la croissance et l' »émission commune de titres » obligataires à moyen terme (euro-obligations) dont ne veut pas entendre parler Berlin.
Selon des sources gouvernementales allemandes, le débat se calmera après les élections législatives du 17 juin en France et en Grèce.
Le 22 juin se tiendra à Rome le sommet qui réunira les dirigeants français, allemand italien et espagnol.
Jeudi devant le Bundestag Angela Merkel a redit
son opposition aux euro-obligations
Selon une source à l’Elysée citée par l’AFP : « les Allemands sont d’accord pour parvenir à un accord et des résultats ambitieux » au prochain sommet des dirigeants européens en juin, « on se rapproche progressivement ».
Jeudi devant le Bundestag Angela Merkel a redit son opposition aux euro-obligations ainsi qu ‘à l’idée d’un « fonds européen d’amortissement de la dette » relancée par le Parlement européen afin d’y placer une partie des dettes nationales qui seraient alors remboursées dans un délai de 25 ans.
Berlin pourrait accepter en revanche une « étape préliminaire » qui permettrait à tous les pays européens de présenter des plans de désendettement détaillés destinés à rassurer les marchés.
Sur le renforcement de la supervision bancaire, un accord pourrait également être trouvé entre Paris et Berlin qui est par ailleurs ouvert à l’idée d’un fonds commun de recapitalisation des banques, qui serait alimenté par les banques elles-mêmes, en plus du MES.
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