La comédienne Florence Foresti a réagi après s’être vue assignée en justice pour contrefaçon du projet d’une autre scénariste qui l’accuse de plagiat du film Hollywoo, film dont l’humoriste est l’une des scénaristes.

Florence Foresti s’est dite « blessée » : « Je ne suis ni assez bête, ni assez incompétente pour avoir à piller des œuvres existantes impunément » a t-elle déclaré lundi.

Elle rappelle que pour l’heure il ne s’agit que d’un « dépôt de plainte et non d’une condamnation« .

Dans un communiqué transmis par son agent Florence Foresti écrit : cette « accusation porte atteinte à mon nom et à mes compétences d’auteur ». Elle affirme n’avoir jamais eu « entre les mains le scénario de la plaignante ».

La semaine passée la scénariste Dodine Herry-Grimaldi a annoncé avoir assigné en justice, pour contrefaçon, les trois scénaristes d’Hollywoo (Xavier Maingon, Pascal Series et Florence Foresti) estimant avoir déposé dès 2005, un synopsis similaire, auprès de la SACD ( Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques).

« Cette personne salit mon nom, mon œuvre,

la confiance de mes fans et des spectateurs »

Florence Foresti précise « Cette personne salit mon nom, mon œuvre, la confiance de mes fans et des spectateurs » et ajoute « Je ne conteste pas le fait qu’elle ait pu développer une histoire similaire, puisque c’est très souvent le cas dans le domaine de la création et de l’écriture. ».

La comédienne poursuit « Comme toutes les idées fortes, l’idée de départ de ce film a visiblement été partagée par d’autres. Depuis la sortie du film, nous avons déjà reçu, mes co-auteurs et moi-même, près d’une dizaine de mails d’auteurs, professionnels ou non, en témoignant », précise-t-elle.

« Si j’avais plagié le scénario de la plaignante, je me serais épargné trois ans de labeur et peut-être même quelques erreurs », insiste-t-elle. « Je ne suis ni assez bête, ni assez incompétente pour avoir à piller des œuvres existantes impunément », ajoute Florence Foresti.

La comédienne conclut « J’ai aussi un brin de morale. » « Mon travail en one-woman-show et en télévision ont, je crois, déjà attesté de mes capacités d’auteur de création (…) Je suis fortement blessée par l’interprétation de cette information, qui est un dépôt de plainte et non une condamnation. »

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