Un avertissement à la France est lancé par le vice-président de la Commission européenne Olli Rehn selon lequel « lever de nouvelles taxes aurait pour effet de casser la croissance et de peser sur l’emploi ».
» éviter à tout prix de faire peser un fardeau supplémentaire sur le travail.
La fiscalité de l’épargne et l’impôt sur les sociétés ont aussi atteint des seuils trop élevés »
La hausse des prélèvements obligatoires en France a atteint un « seuil fatidique » indique dans une interview au Journal du Dimanche du 25 août, le vice-président de la Commission européenne, Olli Rehn.
Plusieurs responsables socialistes étaient déjà inquiets du « ras-le-bol » fiscal des contribuables et des entreprises avant que cet appel ne survienne.
Olli Rehn répond à la question de savoir si la France doit arrêter d’augmenter les impôts, « Absolument, lever de nouvelles taxes aurait pour effet de casser la croissance et de peser sur l’emploi » estime le commissaire aux Affaires économiques.
Selon lui c’est par une baisse dépenses publiques et non avec de nouveaux impôts que la discipline budgétaire doit s’effectuer en précisant que la France doit privilégier « des impôts intelligents ».
Jeudi 22 août le gouvernement a annoncé la mise en place d’une fiscalité écologique.
Pour le vice-président de la Commission européenne « Si le gouvernement doit imposer de nouveaux impôts en France, il peut le faire au moyen de taxes écologiques à la rigueur » et » éviter à tout prix de faire peser un fardeau supplémentaire sur le travail. La fiscalité de l’épargne et l’impôt sur les sociétés ont aussi atteint des seuils trop élevés » a til précisé.
Ségolène Royal a déclaré jeudi 22 août 2013 à propos du niveau d’impôt atteint en France :
« cela fait longtemps que je dis que si on veut faciliter la reprise et la croissance, il faut faire un moratoire et stopper la dynamique de hausse des impôts, Il faut arrêter la hausse des impôts. Mas tout le monde en est conscient ».
Ségolène Royal a précisé « ce n’est pas de gaîté de cœur qu’un gouverment augmente les impôts. Il faut lutter contre les déficits. Mais la meilleure façon de lutter contre les déficits c’est la relance de l’activité économique »
Et de conclure « Et j’aurai tendance à dire que puisque l’on croit à la reprise de cette croissance et, bien mobilisons notre énergie pour cette relance et nous verrons dans un second temps si cette hausse d’impôts est nécessaire ».
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