Samedi, le légionnaire adjudant-chef de 43 ans sur lequel porte des soupçons d’être à l’origine de l’incendie qui a ravagé 1 077 hectares aux portes de Marseille dès mercredi, a été mis en examen pour incendie involontaire. Il a cependant été laissé libre sous la responsabilité de l’armée. L’adjudant-chef avait été suspendu par l’armée dès jeudi. Une enquête de commandement a été initiée. L’enquête concerne l’utilisation de balles traçantes interdites en été, qui ont causé le départ de l’incendie mercredi. Au cours de sa garde à vue, le militaire a indiqué connaître les consignes interdisant le tir de ces balles en été, mais l’avoir quand même fait estimant ces balles sans danger pour un exercice de courte distance (25 mètres). Pourtant, quinze jours auparavant, au cours d’un exercice de tir à Nîmes l’adjudant-chef avait estimé un danger possible et s’était opposé au tir de balles traçantes, indiquent plusieurs sources. Le procureur a confirmé la possibilité pour les particuliers victimes de l’incendie de se constituer partie civile. Plusieurs centaines de personnes pourraient être concernées par les dépôts de plaintes.
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