L’ancien président de la république, Jacques Chirac a été «mis en examen» vendredi matin par le juge Jacques Gazeaux dans l’affaire des emplois fictifs au RPR.
Poursuivi dans une autre affaire qui concerne des emplois du RPR et des chargés de mission de la mairie de Paris, Jacques Chirac devra également répondre d’agissements présumés.
Vendredi, Jacques Chirac a «réaffirmé qu’aucun système» n’avait «jamais existé», a indiqué son entourage dans un communiqué.
L’entretien entre le juge et l’ancien président qui «a duré vingt minutes » et au cours duquel, « le juge ne lui a posé aucune question», s’est déroulé dans les locaux du médiateur de la République, à Paris «un lieu totalement neutre», a indiqué l’avocat de Jacques Chirac.
L’ancien président a été mis en examen vendredi pour «prise illégale d’intérêt concernant sept emplois» a ajouté l’avocat de Jacques Chirac.
Les faits concernent le paiement présumé par la mairie de Paris de salaires à des permanents du RPR.
Un communiqué du bureau de l’ancien président rappelle qu’«Aucun « système » n’a jamais existé» et que l’ancien président «avait déjà répondu, en juillet 2007, à l’ensemble des questions relatives à ce dossier portant sur 7 emplois, et qu’aucun élément nouveau n’est intervenu depuis lors».
Le communiqué précise :
«Sur le fond, le président Chirac réaffirme qu’aucun +système+ n’a jamais existé à la mairie de Paris. Il est déterminé à le faire reconnaître au terme de la procédure ouverte par la mise en examen dont il a fait l’objet ce jour». «Sur ce dossier comme dans son autre volet, instruit à Paris, le président Chirac souhaite que la procédure puisse avancer dans les meilleurs délais, afin que soit définitivement établi que rien ne saurait lui être reproché» indique le communiqué.
Les faits reprochés à l’ancien président sont passibles de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende.
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