Le 4 avril prochain se tiendra l’audience du procès de Jean-Marie Messier devant la Cour d’appel de Paris.
L’ancien patron de Vivendi est opposé depuis plusieurs années aux actionnaires individuels du groupe de médias Vivendi, défendus par Me Frédérik-Karel Canoy.
Après sa condamnation, le 21 janvier 2011 à trois ans de prison avec sursis et à 150 000 euros d’amende, Jean-Marie Messier avait fait appel.
Jean-Marie Messier ancien chef d’entreprise emblématique des années 1990 avait été reconnu coupable par le tribunal de diffusion de fausses informations aux marchés et d’abus de biens sociaux.
En 2002, l’action en bourse Vivendi avait atteint 160 euros, puis s’était effondrées à 8 euros.
Jean-Marie Messier avait été condamné en 2011 pour « abus de bien social » en lien avec le parachute doré de 20,5 millions d’euros qu’il s’était accordé sans accord du conseil d’administration, et auquel il a finalement renoncé.
Le tribunal avait également retenu l’infraction de « diffusion d’informations fausses ou trompeuses » sur la santé financière de Vivendi Universal en raison de deux communiqués litigieux.
L’homme d’affaires avait réagi à sa condamnation en déclarant dans un communiqué, « Cette condamnation est profondément injuste », et avait réaffirmé « avoir toujours dirigé ce groupe avec intégrité ».
Il avait ajouté « Un an après le jugement du jury américain me déclarant à l’unanimité non coupable, le verdict rendu aujourd’hui par la justice pénale française m’apparaît incompréhensible » avait-il estimé.
La responsabilité de Vivendi, avait été retenue en janvier 2010 par un tribunal de New-York mais pas celle de Jean-Marie Messier.
Réactions au jugement en 2011 ( AFP)
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