Dans un courrier adressé au Journal du dimanche, Johnny Hallyday se dit « en colère » contre le Dr Stéphane Delajoux, le neurochirurgien qui l’a opéré en 2009 .
Selon le chanteur celui-ci « a trahi sa confiance » « travestit la réalité ».
Pour Johnny « le courage serait de reconnaître ses erreurs et de les assumer avec humanité », indique Johnny Hallyday dans cette lettre.
Johnny Hallyday ajoute « J’affirme qu’à aucun moment, ni à mon réveil le 26 novembre ni le 30 novembre lors d’un nouveau geste de soin, le Dr Delajoux ne m’a informé de la brèche de la dure-mère ».
Dans une interview au Journal du Dimanche, le Docteur Stéphane Delajoux donne sa version des faits Extrait
Dr Delajoux « Je m’estime blanchi de l’essentiel. Au début, on disait que j’avais « massacré » Johnny, que l’opération n’était pas nécessaire… A l’arrivée, bien sûr, ce rapport ne me blanchit pas à 100% parce qu’on me reproche encore un manque d’information et un défaut de suivi, mais sur ces deux points je pense qu’au final mes arguments seront entendus. »
» Je retourne à la Maison du caviar finir mon déjeuner «
« J’arriverai à convaincre un tribunal que le suivi idéal de Johnny Hallyday n’était pas possible et que l’information, contrairement à ce qui est dit, a bien été donnée. Voilà. Je ne suis pas favorable à une transaction amiable. Je préfère qu’on aille jusqu’au bout du processus judiciaire, au besoin. Alors j’espère être totalement blanchi ».
Il ajoute : « Leur rapport me reproche le manque d’information, mais le lendemain de l’opération, quand j’ai voulu revoir Johnny, il avait déjà quitté la clinique! Et quand il m’a téléphoné quarante-huit heures plus tard, pour un problème de cicatrice, je lui ai demandé de venir tout de suite parce que je savais qu’il y avait alors un risque d’infection ».
Le Dr Delajoux poursuit « Il n’est finalement venu qu’à 16 heures en sortant d’un déjeuner. Je lui ai posé des points de suture au bloc… Une infirmière témoigne « qu’il sortait d’un repas très arrosé ». Quand je lui ai alors dit qu’il fallait impérativement qu’il reste au lit et se repose, il m’a répondu, l’infirmière l’atteste: « Je retourne à la Maison du caviar finir mon déjeuner »… Personne au monde n’aurait pu obliger Johnny à rester au lit »
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