Philippe Labi éditeur des magazines Gala, Voici et VSD , était l’invité samedi de Thomas Hugues dans « Médias le magazine » sur La Cinq. A l’occasion des 15 ans d’anniversaire de Gala, Philippe Labi a rappelé que le succès de ce magazine s’expliquait par son format différent, sa qualité de papier glacé, ses photos. Et de rappeler : « ce sont ces qualités qui nous distinguent clairement de nos concurrents avec un positionnement unique en France qui nous rapproche plutôt du magazine US « Vanity Fair’ que des magazines français » . Un reportage de la rédactrice en chef de Closer a présenté son journal comme étant une publication qui aide les stars en difficulté. Philippe Labi, répond que cela le fait sourire car un journaliste n’a pas » a être empathique ni antipathique » mais doit simplement se contenter de « relater les faits et mettre en perspective l’information ». Thomas Hugues fait remarquer que Gala ne publie d’ordinaire que des articles qu’avec l’accord des intéressés. Pourtant une exception a été faite à ce principe avec des photos volées de Jamel et Melissa Theuriau publiées en Une du magazine avec le titre « Jamel et Melissa Theuriau, les premières photos de leur amour fou ».qui ont valu un procès à Gala . Philippe Labi indique ne pas regretter d’avoir publié ces photos et déclare qu’il n’y a « vraiment aucune atteinte à leur intégrité d’ êtres humains ». Thomas Hugues fait un parallèle avec des photos publiées d’ Arnaud Montebourg pour un article intitulé : « Arnaud Montebourg le playboy de Ségolène Royal » .L’éditeur de Gala rétorque » on achète des photos à Arnaud Montebourg, il est ok pour nous parler puis finalement il regrette parce-qu’il se retrouve dans Gala, il ne le souhaitait peut-être pas en terme de positionnement politique, il n’a pas forcément envie d’être dans Gala ». Thomas Hugues demande alors à Philippe Labi, s’il existe un budget pour les procès » à Gala il y a très très peu de procès, on travaille en parfaite intelligence avec les stars. A Voici effectivement, le budget est de plusieurs centaines de k- euros par an » et confirme les chiffres avancés par le journal le Parisien de 2 millions d’euros par an en indiquant à Thomas Hugues « Vous n’êtes pas loin de la vérité »
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