Dans l’affaire d’espionnage téléphonique d’un journaliste du Monde enquêtant sur le dossier Bettencourt, le directeur central du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini, a été mis en examen lundi a annoncé son avocat.
A l’issue de son audition qui a duré cinq heures, Bernard Squarcini a notamment été mis en examen pour «atteinte au secret des correspondances», «collecte illicite de données» et «recel du secret professionnel», mais il n’a pas l’intention de démissionner a indiqué son avocat Me Patrick Maisonneuve.
Son avocat a expliqué :
«Ayant assumé la responsabilité des vérifications techniques qui ont été effectuées par ses collaborateurs, M. Squarcini a (…) été mis en examen».
Il a ajouté «Le débat a été essentiellement juridique sur l’application de la loi de 1991» sur la mise en œuvre des interceptions téléphoniques.
Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a expliqué mardi matin que cette décision ne « l’empêchera pas d’exercer la plénitude de ses fonctions ».
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