Au cours du petit-déjeuner de la majorité mardi matin, le chef de l’État a réfuté toute volonté de «manoeuvres en coulisses» au Sénat et serait longuement revenu sur «l’affaire Karachi».

Les soupçons de financement occulte de la campagne d’Edouard Balladur, pour lesquels deux de ses proches (Nicolas Bazire et Thierry Gaubert) ont été mis en examen, ont également été évoqués par le président Sarkozy relate Le Figaro.

«À chaque élection, on trouve quelque chose » a indiqué Nicolas Sarkozy devant des dirigeants de la majorité. « Une fois, c’est mon possible divorce, une autre fois, c’est l’affaire Clearstream… Cette fois, on sort un truc d’il y a seize ans ! » aurait indiqué Nicolas Sarkozy selon Le Figaro.

« j’avais été réservé sur ces contrats

quand j’étais ministre du Budget ».

« Tout le monde sait que je n’ai rien à voir là-dedans. D’autant plus que j’avais été réservé sur ces contrats quand j’étais ministre du Budget. Tout cela est infâme. C’est toujours les mêmes (le juge Van Ruymbeke, ndlr), comme par hasard. C’est toujours la même volonté de nuire.»

Le président aurait aussi rappelé qu’«en 35 ans de vie politique» il n’avait jamais été impliqué dans une seule affaire: «Ce n’est pas un hasard» aurait-il martelé selon le site Internet.

En appelant les responsables de la majorité à se montrer «combatifs», le chef de l’état aurait rejeté toute velléité de «manoeuvres en coulisses» pour garder la présidence du Sénat.

«On sera battu mais dans la dignité» a indiqué le président Français avant d’appeler à l’unité : «La division nous tue» a ajouté le chef de l’état selon le site Internet.

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