L’ avocat Jérémie Assous a permis la re-qualification par la Cour de Cassation, des prestations de candidats à des émissions de télé-réalité en contrat de travail. C’est une petite révolution pour les sociétés de production d’émissions de télé-réalité qui doivent désormais verser des salaires aux participants et s’acquitter de charges socialesL’avocat de plusieurs candidats revient dans le magazine l’Express sur les conséquences de l’arrêt de Cassation mais aussi sur le présentateur Benjamin Castaldi producteur de certaines émissions de télé-réalité, très critique quant à la décision de la Cour Suprême. L’animateur producteur avait déclaré dans la presse ne pas comprendre que l’on puisse assimiler des candidats d’émissions de télé-réalité à des employés. L’avocat lui répond : « Si j’ignorais les compétences en droit de cet animateur qui doit, il est vrai, tenter de justifier la somme de 600 000 euros qu’il perçoit pour présenter avec brio, finesse et profondeur le programme le plus intéressant et intelligent qu’est Secret Story, je dois reconnaître louable sa tentative de s’imposer comme le Hérault (sic) des salariés abusés ».
L’avocat de candidats à des émissions de télé-réalité poursuit : « la reconnaissance de la qualité de travailleur ne dépend pas de la qualité de la prestation réalisée. A défaut, au vu et à la qualité de ses prestations, il n’y aurait aucune raison qu’il perçoive plus qu’un démonstrateur de supermarché ». Jérémie Assous poursuit et rappelle les réelles conditions d’enregistrements auxquelles sont confrontés les candidats de ce type d’émissions : « si les participants semblent à l’écran couler des jours heureux, la réalité de leur quotidien est parfaitement différente. Ceux-ci étaient en effet constamment dirigés par la production, sans jamais être libres de leurs mouvements de 7h00 à 2h00 du matin, avec des activités prévues et imposées toutes les 30 minutes ». De la télé-réalité à la fiction…
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