Vendredi la Grèce a estimé que le deuxième plan de sauvetage pour éviter sa faillite s’élève à 110 milliards d’euros.

Le Premier ministre grec Georges Papandréou a indiqué à l’issue d’un sommet de l’Union européenne à Bruxelles, que les discussions portaient sur « un montant similaire au premier programme d’aide » de l’an dernier, qui prévoyait 110 milliards d’euros sur trois ans.

Georges Papandréou a obtenu la promesse de la mise en place, sous conditions, de ce deuxième plan avant début juillet.

Angela Merkel a qualifié d’accord « important pour la stabilisation de l’euro » ce deuxième plan d’aide.

Nicolas Sarkozy a déclaré « Jusqu’à présent nous avons passé toutes les épreuves et à chaque fois la catastrophe a été évitée ».

Le chef de l’état français a fait part d’une « une volonté de sauver l’euro » notamment parmi les banques et autres créanciers privés de la Grèce qui devront participer au nouveau plan d’aide à la Grèce.

Sur les marchés, l’euro a reculé face au dollar vendredi dans l’après-midi, malgré une hausse dans la matinée.

Le 3 juillet juillet prochain les ministres des Finances de la zone euro se retrouveront de nouveau là Bruxelles avec pour objectif de convaincre qu’ils peuvent surmonter la crise.

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