Le sénateur EELV Jean-Vincent Placé a montré ses réserves face à la hausse de la TVA prévue à compter du 1 er janvier 2014, et s’est montré opposé à la politique gouvernementale.
Auparavant Anne Hidalgo (PS) , avait appel » à un remaniement et Ségolène Royal s’est montrée compréhensive à l’égard des «Bonnets rouge», parlant d’ »une révolte citoyenne » réconfortante sur Canal +.
Mais dimanche sur Radio J, Jean-Vincent Placé chef de file des sénateurs écologistes, a mis en garde l’exécutif contre «l’illisibilité» de sa politique fiscale.
«Je le dis depuis six mois ++la hausse de TVA va peut-être,
être la goutte de trop, faisons-y attention++».
«Je le dis depuis six mois ++la hausse de TVA va peut-être être la goutte de trop, faisons-y attention++», a-t-il déclaré
. «Au-delà de l’illisibilité de la politique fiscale, les Français ont l’impression qu’elle est injuste», a souligné le sénateur écologiste qui a dit regretter l’absence d’une «vraie réforme fiscale» en début de mandat.
Il a précisé «On s’est mis dans les clous du traité européen, on a fait un crédit d’impôt qui ne sert à rien » avec pour le taux de TVA intermédiaire « on va augmenter la TVA de 7 à 10 » points.
Selon le Sénateur EELV «On a fait une forme de politique de socialisme de l’offre qui n’est comprise par personne, ni par les employés, ni par les syndicats, qui n’est même pas comprise par Standard & Poor’s» a t-il ajouté 48 h après la dégradation de la note de la France pazr l’agence de notation.
Pas de sortie du gouvernement mais «Un changement de cap».
Et de poursuivre à propos d’un problème de gouvernance : «Aujourd’hui les Français ont l’impression qu’on navigue à vue.».
Pour autant pas question de sortir du gouvernement a estimé Jean-Vincent Placé «Quitter le navire gouvernemental, c’est-à-dire ajouter une crise politique à la crise économique et sociale, n’aurait aucun sens et serait plutôt une preuve d’irresponsabilité.» a t-il déclaré.
Selon lui «Il y a une ligne directrice depuis le départ qui est trop complexe» qui se résume à annoncer ++ «On va faire des efforts dans les deux premières années, et ensuite avec les fruits de la croissance on va redistribuer. Sauf que la crise est là, de façon durable.»++
C’est la raison pour laquelle les écologistes réclament «un changement de cap politique, économique, social».
Pour le président du groupe EELV au Sénat «Il n’est pas trop tard. Nous sommes à 18 mois du début du quinquennat, il y a encore trois années utiles.» a estimé le chef de file des sénateurs écologistes.
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