La pub est un « risque social » selon la justice.Les sept « déboulonneurs » qui avaient barbouillé des panneaux publicitaires ont été condamnés à payer un euro symbolique.
C’est un arrêt de la Cour d’Appel de Paris qui a confirmé cette condamnation symbolique.
Parmi les ennemis de la pub les « déboulonneurs », ou «casseurs de pub ».
Ceux-ci pratiquent le barbouillage, le déboulonnage, et plus subtilement le détournement, une autre manière de lutter contre la pub envahissante.
Ils accèptent la publicité, mais à condition que celle-ci soit faite à des niveaux et dans des conditions acceptables.
Ils souhaitent notamment que l’affichage publicitaire soit comme l’affichage associatif, limité à 50 cm sur 70.
Ils souhaient le retrait pur et simple des grands placards qui souvent représentent des voitures, le premier objet mis en avant dans les publicités.
La 12ème chambre correctionnelle de la Cour d’appel qui a condamné le collectif à titre symbolique, a cependant jugé que le «risque environnemental social et sanitaire de l’affichage publicitaire est sous-évalué. »
Les Déboulonneurs est un collectif français de lutte contre la publicité, notamment l’affichage publicitaire considéré comme une dégradation du paysage et un envahissement de l’espace public.
Le collectif a plusieurs antennes locales (Paris, Lyon, Lille, Montpellier, Rouen, Évreux, Amiens, etc.), et organise périodiquement des actions non-violentes de dégradations légères d’affiches publicitaires (sur lesquelles sont inscrits des slogans exprimant les revendications du collectif).
Ces actes sont effectués à visage découvert et assumés devant les tribunaux. L’objectif politique principal du collectif est d’obtenir le vote d’une loi réglementant de façon beaucoup plus stricte l’affichage publicitaire en France.
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