A l’occasion du Mondial des clubs au Japon, où Chelsea et les Corinthians de Sao Paulo disputeront la finale dimanche, Sepp Blatter, président de la Fédération internationale de football (Fifa), a estimé samedi que la technologie sur la ligne de but «marchait».
» Ce sont les télévisions qui poussent à l’arbitrage vidéo pour qu’on paye » ( Platini)
Il s’agit de la première compétition internationale à utiliser la technologie sur la ligne de but.
Lors d’une conférence de presse à Tokyo, où le comité exécutif de la Fifa avait tenu la veille sa dernière réunion de l’année Sepp Blatter a déclaré «Jusqu’à présent nous pouvons simplement dire que ça marche ».
«Je peux au moins dire que les arbitres sont satisfaits d’avoir cette assistance, car ils savent maintenant qu’en cas de situation conflictuelle il leur est possible de dire avec certitude si le but est valable», a-t-il précisé.
Deux systèmes sont expérimentés à l’occasion de ce Mondial des clubs (GoalRef, qui utilise un champ magnétique et un ballon spécial, et Hawk-Eye, basé sur l’utilisation de caméras comme au tennis).
Dans la perspective de la Coupe des Confédérations organisée au Brésil en juin et de la Coupe du monde 2014, organisée également au Brésil, l’un des deux systèmes testés au Japon devrait être retenu.
Fin novembre Michel Platini président de l’UEFA jusqu’alors opposant à toute aide technologique à l’arbitrage, avait admis l’utilité de la vidéo dans le foot pour juger les hors-jeu
Michel Platini avait déclaré dans le quotidien Ouest-France que l’arbitrage vidéo pourrait « peut-être » être utile pour juger les hors-jeu, sans pour autant croire à sa mise en place.
Selon le Français «Il n’y a qu’une chose de compliquée, pour laquelle on aurait peut-être besoin de la vidéo, je dis bien peut-être, c’est le hors-jeu. Car c’est très difficile à juger pour les arbitres. Et encore, il faudrait mettre une caméra sur le gars qui appuie sur le bouton, pour savoir quand part le ballon ! Donc je n’y crois pas. Le reste, c’est de l’interprétation: faute ou pas faute, ligne de but, ce n’est pas difficile», avait-il déclaré.
Platini avait ajouté «Ce sont les télévisions qui poussent à l’arbitrage vidéo pour qu’on paye. Par ailleurs, comme je l’ai déjà dit, ça va à l’encontre du jeu. Et puis mettre ça sur la ligne de but, c’est la porte d’entrée à la vidéo dans le football d’une façon plus générale. Je suis contre tout ça», avait-t-il précisé.
Platini opposé à toute technologie sur la ligne de but avait estimé que le système à cinq arbitres avait « fait ses preuves ».
«Monsieur Blatter dit que cinq arbitres, c’est cher. Dans nos compétitions UEFA, on a 78 stades. Si on veut mettre la technologie sur la ligne de but, rien que ça, ça nous coûte 32 millions d’euros la première année et 54 millions sur cinq ans. Les arbitres, ça nous coûte 2,3 millions. Le calcul est vite fait», avait poursuivi Michel Platini.
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