Le célèbre acteur britannique Hugh Grant a été l’une des premières des célébrités concernées par le scandale des écoutes téléphoniques, qui secoue l’empire de presse de Rupert Murdoch, a dénoncer les méthodes des tabloïds très clients de détails de vie privée.

L’acteur britannique a mené son enquête qu’il qualifie de « rôle de sa vie » avec amusement dans un journal.

Il dit avoir piégé un ancien journaliste du News of the World, le journal du groupe Murdoch par qui le scandale est arrivé et a enregistré une conversation où un journaliste reconnaît que son journal pratiquait des écoutes « à grande échelle » affirme le comédien,

D’autres personnalités comme Jemina Khan, l’une des 4.000 victimes présumées de l’affaire du News of the World, ou encore l’ancien patron de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), Max Mosley dont les photos et des vidéos publiées en 2008 par le News of the World le montrait lors de séances sado-masochistes auquel il participait avec cinq prostituées, ont suivi l’initative de Hugh Grant .

Martin Moore, coordinateur de « Hacked Off » a indiqué que Hugh Grant « a été éloquent car il a su parler aux gens et les intéresser à la question » selon lui.

Plus de 8.400 signatures ont été recueillies par la pétition.

L’acteur a par ailleurs raconté comment il avait piégé le reporter du NotW, Paul McMullan. sur les plateaux de télévision où il était invité.

Des journalistes l’ont accusé d’être simplement revenchard à propos de la manière dont la presse avait couvert son arrestation avec une prostituée, en 1995 aux Etats-Unis.

« Si vous ne voulez pas être dans les journaux, vous n’avez qu’à garder votre pantalon », lui a notamment lancé l’un des animateurs. « C’est pathétique » a répondu l’acteur britannique.

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