Le Dr Stéphane Delajoux qui a opéré le chanteur Joohnny Hallyday en novembre 2009 à la Clinique du Parc Monceau à Paris se dit satisfait du pré-rapport des experts médicaux.

Il conteste les accusations reprises ce week-end par le JDD.

Le journal qui a publié dimanche des extraits de ce rapport, assurait que celui-ci « accablait » le chirurgien :

« Cette expertise de soixante-quatre pages met gravement en cause le chirurgien qui a opéré Johnny », indiquait le JDD.

« C’est l’opération du Dr Delajoux, et surtout les silences de ce dernier, après l’intervention, qui semblent être à l’origine des gravissimes complications du chanteur » indiquait le journal.

Dès lundi, Stéphane Delajoux, qui s’apuie sur le rapport d’experts,   conteste les commentaire faits par le JDD .

Interrogé dans Le Parisien, le neurochirurgien, estime au contraire que « selon les experts, (son) intervention s’est très bien déroulée ».

Selon médecin, dire que le rapport l’accable est « une déformation scandaleuse ».

Le médecin ajoute que lors de l’expertise Johnny Hallyday aurait indiqué n’avoir rien contre lui mais qu’il « souhaitait simplement savoir ce qui lui était arrivé ».

Stéphane Delajoux rappelle qu’il s’agit d’ « un patient atypique » :

 » J’aurais préféré le garder en observation, mais Johnny a voulu partir »

« Au lendemain de l’opération, il a décidé de quitter la clinique sans même me voir », indique-t-il.

Il ajoute deux jours plus tard, la cicatrice de Johnny était rouverte ; « Sous anesthésie locale, j’ai suturé » poursuit  le docteur Delajoux :

« Là encore, j’aurais préféré le garder en observation, mais Johnny a voulu partir » et précise que le chanteur « a pris l’avion pour Los Angeles après qu’une infirmière se soit assurée que la cicatrice était parfaite » (…) « ce qui s’est passé ensuite n’est plus de [mon] ressort ».

Egalement cité lundi par Le Parisien,  le producteur de spectacles Jean-Claude Camus, qui accusait cet hiver le praticien, se dit  également « satisfait » par le pré-rapport d’expertise.

Il relève notamment que « la faute et l’imprudence sont plus à chercher du côté du docteur Delajoux que de son patient ».