Nommé cette semaine numéro 2 de France Télécom, Stéphane Richard ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde, pourrait remplacer Didier Lombard en 2011 à son départ. Il s’exprime dans le JDD :
« Avec Didier Lombard, nous voulons écrire une nouvelle page et nous travaillons main dans la main pour sortir de cette crise, lui apporter des réponses rapides, entamer des négociations sociales et réfléchir à l’après. Nous devons refonder le pacte social de l’entreprise.
A la question, Pourquoi le pacte social de France Télécom a-t-il été rompu?
Stéphane Richard répond « Beaucoup de facteurs ont joué.
Le groupe évolue dans un environnement concurrentiel et technologique violemment chahuté. Nous sommes passés en quinze ans du règne du fixe à celui du mobile et de l’Internet. L’entreprise s’est remarquablement adaptée, mais ce choc a créé de la souffrance. Les salariés ont dû changer de métier. (…) »
Sur la la mobilité professionnelle et géographique, la surveillance des télé-opérateurs, il d éclare :
« A France Télécom, la mobilité a sans doute été trop systématisée. (…) il faut remettre de l’humain dans les rouages. (…) Nous avons suspendu jusqu’au 31 décembre la mobilité. Il faut être clair : la mobilité est incontournable pour une entreprise comme la nôtre mais elle doit s’accompagner de nouvelles règles.
Stéphane Richard ajoute « N’opposons pas performance économique et qualité sociale. L’une ne va pas sans l’autre. Un salarié malheureux ne crée pas de valeur.
(…) Il n’y a jamais eu de licenciements secs chez France Télécom. Nous travaillons avec la pyramide des âges. Mais nous recrutons. En 2009, nous avons prévu 900 nouvelles embauches. » déclare-t-il.
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