L’ouverture d’un premier plan de départs volontaires de 35 personnes a été annoncée jeudi aux personnels par la direction du quotidien Le Parisien/Aujourd’hui en France.
A l’issue d’un Comité d’entreprise extraordinaire, un plan de départs volontaires de 25 suppressions de postes de journalistes sur l’édition nationale et 10 parmi les personnels administratifs et l’encadrement a été annoncé.
Cette première réorganisation qui concerne l’édition nationale devrait suivie par celle de Paris-Petite couronne (départements 75, 92, 93 et 94), puis d’une autre qui concernera les éditions de l’Oise, Val d’Oise, Essone et Seine et Marne.
Selon un délégué, « on est dans un processus à la découpe, 35 postes aujourd’hui, une deuxième et une troisième vague et on arrivera à la centaine ». La 350 journalistes collaborent à la rédaction du Parisien-Aujourd’hui en France.
« La direction a pris ses conseils auprès de costs killers extérieurs qui rêvent d’une rédaction centrale avec quelques journalistes nomades qui assureraient l’information locale avec leur portables », a-t-il ajouté.
L’ensemble du personnel a été invité à participer à une assemblée générale jeudi soir au siège du groupe à Saint-Ouen (Seine-Saint Denis).
Pour le directeur général, il s’agit de contrer la « crise structurelle de la presse ». Le marché de la presse quotidienne nationale (PQN) accuse un repli de ses ventes au numéro de 6,7% en France sur les 10 premiers mois de l’année. Aujourd’hui en France a mieux résisté avec un repli de 3,5% (ventes en semaine), mais le Parisien accuse une baisse de 6,3%, a-t-il dit lors d’une conférence de presse.
Le marché publicitaire de la presse quotidienne accuserait sur 2009 un repli de 20% tandis que le Parisien ne prévoit qu’un recul de 5% de son chiffre d’affaires
Le journal devrait être absent des kiosques vendredi matin.
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