Dans un entretien au JDD, le PDG de Renault qui sera l’invité du JT de 20h ce soir sur TF1 annonce que le constructeur automobile voulait être absolument sûr par une enquête interne de la gravité de l’affaire d’espionnage industriel, avant de prévenir le gouvernement et la justice.
« Renault a des procédures très précises pour ce genre d’affaires. J’ai décidé que les processus habituels devaient être utilisés » explique Carlos Ghos PDG du groupe.
« Il fallait faire nous-mêmes des premières recherches pour nous forger une opinion sur la gravité de l’affaire » indique le patron de Renault, affirmant avoir lancé cette enquête interne en août 2010, mais n’a prévenu les autorités que début janvier 2011.
Carlos Ghosn « surpris et choqué ».
« Renault a des procédures très précises pour ce genre d’affaires. J’ai décidé que les processus habituels devaient être utilisés », a-t-il ajouté.
Carlos Ghosn se dit par ailleurs « surpris et choqué » et ajoute que « compte tenu de la gravité de la situation, il ne fallait ni se hâter, ni ralentir les choses ».
Carlos Ghosn ajoute avoir « suivi personnellement l’avancement de ce processus au fur et à mesure », est formel: « Nous avons été irréprochables par rapport à la loi » sans préciser si le recours à des détectives privés a été utilisé.
Le patron de Renault seul constructeur à fabriquer batterie, moteurs et chargeurs estime « nous sommes arrivés à la conclusion que ce qui est sorti ne : correspond pas à des informations technologiques. Il pourrait s’agir d’informations sur notre modèle économique. Ce qui est visé, c’est notre stratégie dans la voiture électrique ».
En ce qui concerne le bénéficiaire de ces informations, il indique « je n’ai pas de conviction sur ce point ».
« Nous attendons les résultats de l’enquête dont on me dit qu’elle devrait durer plusieurs mois », a-t-il précisé.
« Je n’ai pas à polémiquer ou à prendre position. Je ne me préoccupe que de la sauvegarde des intérêts de Renault » estime Carlos Ghosn.
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