Selon une étude de Prixing, société spécialisée dans la comparaison des prix, publiée vendredi dans Le Parisien, le prix du panier moyen de la ménagère, composé de 19 produits de marques nationales, a augmenté de 3,71% sur un an.
Le panier composé de dix-neuf références, hors fruits, légumes et produits « à la coupe », est passé entre le 15 novembre 2010 et le 15 novembre 2011 de 46,66 euros à 48,38 euros indique l‘enquête réalisée dans 442 magasins.
L’étude révèle que parmi les produits ayant enregistré la plus forte hausse on trouve notamment le café en grains arabica (+17,55%), la margarine ( +11,67%), les pâtes alimentaires type coquillettes (+8,39%).
Charles Pernin, chargé de mission à l’association nationale de consommateurs et usagers CLCV explique à l’AFP « Depuis le début de l’année, les indicateurs montrent qu’il y a une hausse des prix alimentaires en grande distribution ».
L’Insee (Institut national de la statistique) a publié mardi des chiffres faisant état d’une hausse des prix alimentaires de 3,2% sur un an, et confirme la tendance la hausse.
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« depuis un an, le prix du café a augmenté de + 16,8%,
celui des huiles et margarines de + 11% »
Selon l’institut depuis un an, le prix du café a augmenté de + 16,8%, celui des huiles et margarines de + 11%.
La Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD) admet que les négociations dans la grande distribution pour les marques nationales, décidées au mois de mars, ont abouti à des hausses « totalement liées à la hausse des prix des matières premières ».
Cependant le fait que ces hausses soient constatées en cette fin d’année étonne car « apparemment, on se retrouve à nouveau dans une période de ralentissement des prix des matières premières. On n’est plus sur une hausse aussi forte qu’en 2010 » indique M. Pernin, chargé de mission de la CLCV.
En ce qui concerne une baisse éventuelle pouvant se répercuter sur les prix en rayon M. Pernin estime « On est assez sceptique » et il prend pour exemple 2007-2008, où l’envolée des prix des matières premières a eu de fortes conséquences sur les prix des produits alimentaires.
Il précise « Ensuite, les prix agricoles se sont effondrés mais les prix en rayon n’ont pas suivi ».
A l’Insee, Patrick Sillard, chef de la division des prix à la consommation explique « les fortes baisses des cours se traduisent par une stabilisation des prix, voir une décroissance » (…) « une forme de baisse, car les prix réels des produits diminuent ».
Autre élément majeur du prix des produits à prendre en compte, les coûts de production, qui, s’ils continuaient à augmenter, peuvent atténuer la variation des prix par rapport à celle du cours des matières premières.
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