Les bars à sourire qui ont investi coiffeurs, salles de sport et ongleries ne sont pas du goût des dentistes qui dénoncent les reconversions de certaines boutiques de téléphonie, en centre de de blanchiment.
Si la prestation ne nécessite aucun diplôme du fait que le client doive lui-même appliquer le kit fourni et qu’il est exclu tout contact avec un quelconque geste réservé aux chirurgiens-dentistes, l’Académie nationale de chirurgie dentaire, s’inquiète de la percée de ces « blanchisseurs » et dénonce « la manipulation de produits d’éclaircissement qui n’est pas sans risque ».
En cause notamment le gel composé de peroxyde d’hydrogène dont la substance est considérée comme cancérigène et dangereuse pour l’appareil reproductif par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
Celle-ci étant interdite aux jeunes et aux femmes enceintes, les enseignes affirment l’avoir abandonné au profit du perborate de sodium.
Mais pour l’Ordre des chirurgiens-dentistes, au contact de l’eau, le perborate produit également du peroxyde et il persiste à brandir les dangers potentiels de gels dont la concentration pourrait se révéler dangereuse si des dosages précis n’étaient pas respectés.
Il n’en fallait pas plus à la principale chaîne française de « bars à sourire » pour attaquer les dentistes pour pratiques anticoncurrentielles, a indiqué mardi son avocate qui dénonce une campagne de dénigrement commercial.
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