Six ouvriers de l’usine Continental de Clairoix étaient jugés en appel pour avoir saccagé une sous-préfecture afin de protester contre leur licenciement.
Les peines prononcées en première instance ont été revues très nettement à la baisse par la cour d’appel d’Amiens qui a rendu son arrêt vendredi.
La prison avec sursis est remplacée par des amendes allant de 2.000 à 4.000 euros.
Les 6 ouvriers avaient reçu le soutient le 13 janvier dernier, dans les rues d’Amiens de 1.500 personnes qui demandaient la clémence à l’encontre des six ouvriers avec pour mot d’ordre : « Pour une relaxe des Conti ».
La cour d’appel d’Amiens n’a pas retenu la relaxe mais les peines prononcées en première instance ont été revues très nettement à la baisse avec des amendes allant de 2.000 à 4.000 euros sans confirmer les peines de prison prononcées de première instance qui allaient de deux à cinq mois de prison avec sursis.
Olivier Besancenot qui avait notamment soutenu les 6 ouvriers avant leur procès en appel a estimé vendredi sur France Info que leur condamnation était « incompréhensible ».
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