Au lendemain d’un jeudi noir, les Bourses mondiales poursuivent leurs fortes baisses vendredi, les investisseurs craignent une récession aux Etats-Unis et en zone euro ainsi qu’un affaiblissement des liquidités des banques européennes.
Les Bourses sont à noouveau malmenées vendredi après-midi : Paris cédait 2% et les autres places européennes ont ouvert dans des baisses comprises entre 3 et 5% à Francfort, Londres, Madrid et Milan.
Ces derniers jours, des annonces peu rassurantes en provenance des Etats-Unis, première économie mondiale, se sont multipliées concernant notamment l’immobilier qui ne redémarre pas, le chômage qui progresse à nouveau et l’activité manufacturière qui demeure fragile.
La rencontre qui a eu lieu à Paris mardi16 août entre Nicolas Sarkozy et Angéla Merkel destinée à rassurer les marchés dans la zone euro, n’a pas convaincu les investisseurs.
La banque Morgan Stanley a renforcé ses craintes sur la vigueur de l’économie mondiale jeudi, en revoyant à la baisse pour 2011 et 2012 ses prévisions de croissance.
Les analystes de la banque ont été jusqu’à dire qu’ils jugeaient « les économies des Etats-Unis et de l’Europe dangereusement proches de la récession ».
Les inquiétudes liées à l’économie mondiale s’illustrent par les valeurs cycliques liées à la conjoncture, qui reculaient à l’image d’ArcelorMittal en baisse de près de 4% ou encore de BMW en baisse de plus de 4%.
Les craintes liées à la capacité des banques européennes à se refinancer continuaient également de peser très fortement sur les marchés.
Les valeurs bancaires souffrent particulièrement
de ce contexte de craintes.
Les inquiétudes sur la Grèce, qui étaient passées au second plan après le sommet du 21 juillet à Bruxelles ont réapparues.
Plusieurs pays contributeurs du nouveau plan international d’aide à la Grèce pour un montant de 159 milliards d’euros, veulent désormais bénéficier de garanties d’Athènes à l’image de celles obtenues par la Finlande.
Il est prévu par l’accord conclu le 16 août que la Grèce dépose dans les caisses de l’Etat finlandais une somme qui, majorée des intérêts qu’elle produira, couvrira à terme le montant du prêt garanti par la Finlande.
Pourtant Evangélos Vénizélos, le ministre grec des Finances, a prévenu vendredi que le PIB du pays pourrait chuter de plus de 4,5% en 2011, contre 3,8% prévu jusqu’alors.
Pour la première fois, le prix de l’or qui continue à progresser fortement vendredi, est passé au-dessus de 1.860 dollars l’once.
A 15h30 vendredi 18 août le CAC 40 en baisse de -1.71 % repasse au dessus des 3000 points
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