Mardi 7 septembre dans le cadre des grèves contre la réforme des retraites, les syndicats espèrent une mobilisation sans précédent avec deux millions de personnes attendues dans la rue. Mailly promet « une démonstration de force »
Des enseignants qui, par contrainte, ou par choix des enseignants travaillent mardi témoignent sur RMC et indiquent qu’ils ne comptent pas faire grève :
« Perdre une journée de salaire pour ça, je n’en ai pas envie »
Charlotte enseignante qui s’occupe d’une classe de CM1 dans le 20ème arrondissement de Paris a choisit de ne pas faire grève, notamment pour des raisons financières.
Elle témoigne sur RMC :
« Parce que je n’ai pas envie de perdre une journée de salaire. A faire une journée de grève, j’ai fait le calcul, je perds 60 euros. J’en ai déjà fait des grèves, on n’est même pas écouté, donc ça n’a aucun intérêt. Perdre une journée de salaire pour ça, je n’en ai pas envie.
« Après je trouve que faire une grève à la rentrée, ce n’est pas très judicieux. On vient de rentrer, de découvrir les enfants, on vient de commencer à travailler et on s’arrête. Je trouve que ce n’est pas très à propos. »
« A l’Education nationale, il y a une pensée unique »
Christine, également institutrice dans une école du 20ème arrondissement dont le témoignage est cité par la radio a décidé de travailler ce mardi car elle estime que la réforme des retraites est juste :
« Je ne suis pas sûre que ce soit la bonne solution d’être en grève. Je ne me sens pas assez concernée. Travailler 42 ans, ça ne me paraît pas catastrophique en ce qui me concerne ».
« Autant je peux concevoir que pour certaines professions, deux années de plus c’est énorme ; autant pour nous, même si je souhaiterais m’arrêter plus tôt, ça me paraît relativement juste dans la mesure où on a tous fait des études. A l’Education nationale, il y a une pensée unique et quand on peut ne pas être dans cette pensée unique, ça me va. »
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