Jusqu’au samedi 24 novembre, le salon Actionaria se tient jau Palais des Congrès à Paris, dans une ambiance peu enthousiaste.
4 millions de Français seulement détiennent des actions.
Les Français préfèrent à la Bouse, des investissement offrant de plus de sécurité et de rendement.
En juin dernier, le taux d’actionnaire parmi les Français a atteint un plus bas historique.
Destiné à familiariser le grand public avec la Bourse, l’économie et les marchés financiers, le salon Actionaria, qui se tient jusqu’à samedi soir au Palais des Congrès de Paris.
Le travail de conviction reste important car seulement 4 millions de Français détiennent des actions soit un nombre quasi équivalent à celui d’il y a 20 ans.
Les faibles volumes échangés à la Bourse de Paris témoignent du faible intérêt du grand public.
Pour les professionnels les réticences des Français pour la Bourse, est d’abord un problème psychologique, car selon eux ce que veulent les Français, c’est du rendement et de la sécurité devenue faible dans la conjoncture économique actuelle.
Or, depuis septembre 2000, le marché a perdu près de 50% de sa valeur hors dividendes et les récentes mesures fiscales ne favorisent pas l’actionnariat.
En revanche les investissement dans l’assurance-vie ou le Livret A qui viennent d’enregistrer des records de collectes, sont privilégiés par les Français.
Les versements en assurance-vie ont connu
en octobre une hausse de 24%.
Les investissements dans l’immobilier sont également préférés par les Français à ceux de la bourse.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) estime qu’il faut offrir plus de protection et de clarté aux clients lors de la vente de produits financiers.
Le faible intérêt pour les investissements boursiers pénalisent les entreprises qui souhaitent lever des capitaux pour se financer.
L’assurance-vie a réalisé en octobre 2012, sa meilleure collecte nette depuis quinze mois, alors même que Livret A et Livret de développement durable (LDD) ont profité du relèvement de leur plafond pour attirer un montant d’épargne record.
Selon les chiffres publiés jeudi par l’Association française de l’assurance (Afa), la différence entre versements et retraits a atteint 1,7 milliard d’euros.
Lors des douze des quatorze mois qui ont précédé octobre, l’assurance-vie restait sur une décollecte nette, avec des retraits supérieurs aux versements.
Pour la première fois depuis novembre 2011, les versements en assurance-vie sont en hausse par rapport au même mois de l’année précédente.
Pour la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA), qui compose l’Afa avec le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema) « Il y a eu une volonté des épargnants de diversifier leurs placements le mois dernier » a t-elle déclaré à l’AFP.
Voir aussi : (Vidéo) Twitter – UMP : des militants déchirent leurs cartes. Le parti menacé d’implosion.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|