Jacques Chirac a écrit une lettre qui a été lue devant le tribunal au dernier jour du procès des emplois fictifs.
Dans sa lettre lue par son avocat Me Jean Veil, l’ancien maire de Paris dit qu’il se présente devant le tribunal correctionnel de Paris en tant que « citoyen comme un autre », même si « ce procès constitue à titre personnel un moment particulièrement cruel ».
« Je n’ai commis aucune faute, ni pénale, ni morale ».
L’ex président français affirme n’avoir « commis aucune faute, ni pénale, ni morale ».
« Aujourd’hui, au soir de ma vie, il m’en faut témoigner une ultime fois » estime l’ex-chef de l’Etat qui dit ressentir « un sentiment de décalage » entre les faits qui lui sont reprochés et la réalité.
L’ex-président de la République affirme n’avoir « commis aucune faute, ni pénale, ni morale. Ce procès montrera que je n’ai rien fait qui soit contraire à la probité et l’honnêteté. »
« Il n’y a eu ni enrichissement personnel, ni système ».
« Je veux que ce procès soit celui de la responsabilité et de la vérité » poursuit Jacques Chirac.
« Ce n’est pas à tel ou tel collaborateur de rendre des comptes, j’ai été leur maire, leur chef, c’est à moi et moi seul d’en assumer la responsabilité ».
« Je n’ai commis aucune faute, ni pénale, ni morale », ajoute l’ex-chef de l’Etat, qui a été dispensé d’assister à son procès pour raisons de santé » estime Jacques Chirac.
« Si je décidais de l’essentiel je ne pouvais pas tout faire, tout voir, je me suis entouré de collaborateurs d’une parfaite compétence et probité » ajoute t-il en précisant que « jamais les moyens de la ville n’ont été mis au service d’autres ambitions » que celles des Parisiens.
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