La garde à vue du n°2 de la PJ de Lyon soupçonné de corruption a été prolongée samedi. Il pourrait être présenté à un juge lundi.
Egalement arrêtés vendredi, le patron de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la PJ lyonnaise, le chef de son antenne grenobloise et son adjoint.
Ils devraient, comme Michel Neyret, rester en garde à vue jusqu’à lundi avant une éventuelle présentation à un juge.
L’épouse de Michel Neyret a également été arrêtée lors de l’interpellation de son mari ainsi qu’un présumé membre du grand banditisme ayant un lien avec le chef adjoint de la PJ.
Ils ont été mis en examen samedi soir.
Michel Neyret est soupçonné d’avoir été en contact avec le grand banditisme et d’avoir rémunéré des informateurs en détournant du cannabis en importante quantité.
Il est interrogé depuis jeudi dans une enquête pour corruption, trafic international de stupéfiants et blanchiment d’argent.
Deux comptes bancaires, l’un en France,
l’autre en Suisse.
Deux comptes bancaires qui appartiendraient à Michel Neyret font par ailleurs l’objet de l’examen de de la part de l’IGS.
L’un de ces comptes se trouve en France, l’autre en Suisse.
Ces comptes auraient pu dissimuler des faits de blanchiment.
L’avocat de Michel Neyret, Me Sauvaire conteste formellement « Il n’y a pas d’éléments aujourd’hui dans le dossier permettant de penser qu’il y avait des comptes en Suisse ou de l’argent blanchi qui lui était destiné ».
Depuis samedi matin, deux autres officiers de la brigade des stupéfiants de le PJ de Lyon ont été placés en garde a vue.
Ils ont été conduits dans les locaux de l’IGS Inspection générale des services, dans le 12e arrondissement de Paris en vue d’une possible mise en examen.
Une information a été ouverte le 12 mai pour « corruption, trafic d’influence, association de malfaiteurs et trafic de stupéfiants »
Il appartiendra au juge d’instruction Patrick Gachon de déterminer lundi s’il retient contre les suspects toutes les charges.
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