Ancien président de France Télévisions, entre 1999 et 2005, Marc Tessier, déclare sur le site internet du journal Le Point qu’ « un président d’un groupe télévisuel n’a pas à s’opposer à la décision de l’État actionnaire. En revanche, dès le début du processus, je n’aurais pas souscrit à la logique de « la compensation à l’euro près ». J’aurais négocié avec l’État actionnaire une enveloppe financière en rapport avec un objectif simple à atteindre : dans les deux à trois ans, 50 % de l’audience de France Télévisions devra provenir des nouveaux médias (VoD, Web TV, mobile…). Combien faut-il investir pour atteindre cet objectif ? Car c’est la tendance lourde de la télévision : dans les 3 ans, les chaînes historiques auront perdu la moitié de leur audience actuelle. En tant que contribuable payant ma redevance, si le groupe France Télévisions ne réalise pas la moitié de son audience sur les nouveaux réseaux et services, j’aurai perdu en qualité de service. Naturellement, de mon point de vue, il faut que la redevance reste le financement prépondérant, de l’ordre de 80 à 90 % du budget de France Télévisions. Et donc, il fallait l’augmenter. »
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