Si la ministre du budget et porte parole du gouvernement Valérie Pécresse, conteste fermement l’information, le quotidien Libération indique vendredi que le chef de l’Etat pourrait décider ces prochains jours d’inclure la question du mariage gay dans le futur programme de campagne du candidat.
Au milieu de la TVA sociale, de la défense de l’euro et de mesures d’austérité, le chef de l’Etat pourrait trouver là un moyen « d’humaniser un peu son image » selon Libération, avec une annonce qui pourrait trouver un écho favorable dans l’opinion.
Nicolas Sarkozy pourrait ainsi inclure la question du mariage gay dans le futur programme de campagne du candidat, ce que dément Valérie Pécresse :
« Le président de la République n’a absolument pas changé d’avis et est défavorable à l’ouverture du mariage aux couples homosexuels » « Nul ne peut se prétendre son porte-parole » sur cett question selon la ministre.
Pourtant interrogés par Libération plusieurs proches de Nicolas Sarkozy affirment l’inverse « sa décision est prise » estiment-ils.
il existe un risque à droite selon un conseiller de l’Elysée
« Ce genre de mesure peut braquer complètement une partie de notre électorat ».
Nicolas Sarkozy étudierait la façon dont il pourrait se prononcer en faveur du mariage gay.
Un député UMP qui suit le dossier déclare « il faut trouver les mots, c’est un sujet qui relève aussi de l’intime pour un homme politique » à mois de 100 jours de l’élection présidentielle.
L’évolution des mentalités pourrait faire que la question du mariage gay ne soit plus un tabou même annoncée par un candidat de droite.
Le ministre de la Défence Alain Juppé avait déclaré en juin dernier au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, qu’il était favorable à une union homosexuelle, équivalente à un mariage.
Il avait précisé qu’il fallait « donner aux homosexuels l’égalité des droits » avec les hétérosexuels.
La ministre Roselyne Bachelot s’était également dite favorable.
Pourtant il existe un risque à droite et selon conseiller de l’Elysée cité dans Libération « Ce genre de mesure peut braquer complètement une partie de notre électorat ».
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