Le président de la République a jugé mercredi en Conseil des ministres que la loi sur le mariage homosexuel représentait « un progrès pas seulement pour quelques-uns mais pour toute la société » a indiqué Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement.
Lors de son point de presse hebdomadaire à l’issue du le Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement a précisé que François Hollande a jugé le débat autour de ce texte « légitime » et a souhaité aussi qu’il soit « maîtrisé » et « respectueux des opinions comme des croyances » en laissant « la place à une large concertation ».
Najat Vallaud-Belkacem a ajouté « Le président a souligné à nouveau combien ce texte était une étape vers l’égalité des droits » et a souligné « combien, surtout, ce texte permettait aujourd’hui d’offrir une sécurité juridique et une solidarité aux personnes qui font le choix de se marier mais aussi aux enfants ».
La porte-parole a conclu en affirmant que « ce texte prend résolument en compte l’intérêt supérieur de l’enfant » a t-elle ajouté.
Dans un communiqué, les co-présidents du groupe de travail des parlementaires UMP sur le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe ont dénoncé un projet de loi qui remet «en cause le principe de la double filiation de l’enfant par le biais de la présomption de paternité».
Réaction du groupe de travail des parlementaires UMP
Le groupe de travail des parlementaires UMP composé de Claude Greff, Hervé Mariton, Jean Leonetti et Yves Nicolin a appellé à un débat national sur ce sujet.
«On ne peut pas évacuer le débat sur un projet de loi qui change radicalement l’institution du mariage», ont-ils réagi mercredi
«Notre groupe ne peut laisser le gouvernement agir dans la hâte», ajoutent-ils. «Le mariage n’est pas qu’une histoire d’adultes: c’est aussi une histoire d’enfants» ont-il souligné.
Ils ont mis en garde contre «un glissement du droit de l’enfant vers un droit à l’enfant» et ont ajouté «on ne peut pas prendre des décisions d’une telle importance sans en débattre au préalable avec tous les Français».
Les co-présidents du groupe de travail des parlementaires UMP a demandé au Comité consultatif national d’éthique de «se saisir de l’organisation d’états généraux partout en France» ainsi que la création «d’une commission spéciale au sein du Parlement» pour examiner «tous les aspects, juridiques, sociaux et sociétaux».
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