Interrogé dimanche lors de son intervention télévisée sur les difficultés rencontrées par Marine Le Pen candidate du Front National à l’lélection présidentielle, Nicolas Sarkozy a répondu :
« C’est toujours préjudiciable qu’un courant politique -dont je ne partage pas les convictions- ne soit pas présent ».
Le chef de l’état a ajouté « Mais vous ne voulez quand même pas que je m’occupe d’elle aussi? »
« Est-ce qu’il est sain que des courants politiques ne soient pas représentés au Parlement ? C’est certainement une question à laquelle il faudra répondre ».
Marine Le Pen créditée de près de 19% au premier tour dans les sondages a déclaré mercredi sur France Inter « ne pas savoir si elle pourra être candidate » en raison des parrainages.
A propos de sa propre candidature Nicolas Sarkozy a déclaré :
« J’ai un rendez-vous avec les Français, je ne me déroberai pas et franchement, ça approche ». « Il y a un calendrier, il y a des obligations, ce n’est pas l’agitation qui me fera changer et vous me demandez mon état d’esprit : très déterminé ».
Et de préciser « Ce serait peut-être mon intérêt de dire : voilà, j’ai décidé… Mais je suis président de la République du 5e pays au monde (…) Je ne peux pas mettre ce pays en situation d’avoir un président candidat pendant des mois interminables ».
Sur le soutien d’Angela Merkel : « Je n’ai pas noté qu’elle votait dans le corps électoral français ».
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