L’obligation de rendre publics les parrainages d’élus est-elle conforme à l’esprit de la Constitution française ?

C’est la question à laquelle devra répondre le Conseil constitutionnel saisi par le Conseil d’Etat par une QPC ( Question prioritaire de constitutionnalité) après la requête déposée par le Front National.

Le Conseil constitutionnel devra dire dans un délai de trois mois pour dire si l’obligation de publier une liste de 500 parrains est conforme, ou non, à l’esprit de la Constitution.

Le FN affirme que les élus font l’objet de pressions pour ne pas accorder leur parrainage à Marine Le Pen.

Le Conseil d’Etat a décidé de transmettre au Conseil constitutionnel la Question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par le Front national.

Les Sages du Conseil constitutionnel devront dans un délai de trois mois rendre leur décision.

Selon le FN réclame l’anonymat des élus qui accordent leur parrainage à un candidat à la présidentielle depuis des années était une garantie d’indépendance.

Pour le FN, les élus font l’objet de pressions pour ne pas remettre leur signature à Marine Le Pen créditée de près de 19% d’intentions de votes dans les sondages.

Marine Le Pen ne disposerait actuellement que de 350 sur les 500 signatures imposées par la loi pour valider sa candidature à la présidentielle.

Marine Le Pen met en garde contre « l’immense colère » de ses électeurs au cas où sa candidature à l’élection présidentielle ne pourrait pas être validée.

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